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Live report : Ultra Vomit au Divan du Monde

26 mars 2012

Ultra Vomit, c’est un groupe que j’avais découvert je ne sais plus trop comment il y a quelques années avec Objectif : Thunes. Une genre de claque musicalo-humoristique où chanter des chansons sur la canardophilie ou les viennoiseries paraît normal, et est passablement jouissif.

C’est fin, élégant, et racé, et au delà de la grande profondeur musicale qui transpire des textes du groupe on retrouve un mélange assez chouettos de délires entre potes, de poop culture, et autres morceaux de grindcore des familles…

Plusieurs occasions loupées de voir les fameux Nantais plus tard, ce soir j’ai participé à la lutte contre le Pôle Empire au Divan du Monde (salle dans laquelle, après moult cogitation, je ne pense pas avoir déjà mis un pied) avec une joie non feinte et un chevelu de qualité à mon bras.
La lutte fut rude mais pour éviter au groupe d’être contraint d’être dans l’obligation d’être dans la merde (ou une formulation adéquate du genre), une solide base de courageux drilles sont venus se joindre au gala et donner des thunes assister au concert.
(Entre gens de qualité, on se comprend).
Après avoir affronté le réveil, la confusion du changement d’heure, la douche, les pâtes, le mastering d’Unknown Armies pendant quelques 5h, les schtroumphs, le métro, un coca et un sandwiche – Ah, on me dit à l’oreillette que c’est un live report et pas un mood du mois, mea culpa, mea maxima culpa. Reprenons, après moult pérégrinations donc me voilà dans la salle/fosse aux lions/cage à putois du Divan du Monde, qui est déjà passablement bien remplie sur le coup de 20h.

Sur scène, c’est Arcania qui ouvre le bal. Des quelques 5 minutes que j’ai pu en voir : c’était cool. Du genre bien construit, avec un groupe dont la performance dégageait quelque chose à la différence de Wispering Tears qui a suivi et qui ne m’a pas émue, du tout. Curieuse que je suis, je suis allée jeter une oreille sur ce que les chevelus d’Arcania, et ça confirme l’impression que j’en ai eu quelques heures plus tôt : c’est cool !
C’est mon côté sensible, mais il y a un truc qui me parle dans les rythmiques de la chose. Je recommande la chose donc.
Pour Wispering Tears, je n’ai pas franchement accroché à l’ensemble du truc. Sur scène, un truc un peu statique, et côté musique rien de très transcendental. Une trentaine ou une quarantaine de minutes plus tard ils quittent la scène, et à 21h22 … c’est le début de la débandade.

Une musique bien connue des nerds de toutes générations retentit, et sur l’écran habilement placé au fond de la scène un générique là aussi bien connu défile … ohwait. Enfin, une version un peu revisitée de la chose en tout cas. C’est donc sur fond de musique de Star Wars que Manard (batteur pas à œufs), Flockos (gratteux pas pouilleux) et Jacou (bassiste pas autiste – non, passé 3h du matin, étrangement le niveau de blague commence à décroitre de façon exponentielle …) arrivent donc sur scène avec des masques de Stormtroopers. Fetus, le chanteur-guitariste arrive pour sa part avec un masque de Dark Vador.
Une respiration dans le micro plus tard (il faut quand même visualiser ça, mais avec une salle de concert qui retient le sien, de souffle … donc pas un bruit) il lance un : « Paris …. Je suis ton père ». Évidemment, après une entrée en matière pareille, vous vous en doutez certainement, mais j’ai passé une excellente soirée (même si elle a mal fini, mais je vous raconte ça dans quelques paragraphes).

Perchéeà gauche du stand de merch’, devant le poteau où seul mon 39 1/2 pouvait se caler sur le rebord, j’ai pu profiter pleinement du pestacle. Et pestacle il y avait. Entre deux chansons, et moult éclats de rire, dans la salle ça chante (beaucoup), ça bouge (un peu), et surtout … ça joue. Oui, car en plus des nombreuses espiègleries et autres perles syntaxiques du groupe il y a beaucoup d’interactions entre les membres du groupe et le public. Normal me direz vous si vous êtes des habitués des concerts desdits oiseaux, mais comme je découvrais pour la première fois le groupe en live, j’ai été plus qu’agréablement surprise.

Quelques « Lutèèèèce ! » plus tard, nous allons découvrir un certain Benjamin, alias Benji (puisqu’on est entre nous) qui invité à chanter avec le groupe en profite pour annoncer qu’il a perdu son téléphone. Soit. Le groupe va alors se lancer dans un début de morceau inconnu, et ralentir au fur et à mesure qu’ils constatent le désarroi du pauvre invité qui va être gentiment remercié et enjoint à rejoindre la fosse de laquelle il s’était péniblement extirpé 3 minutes plus tôt. Toute la comédie va donc servir à introduire la chanson Pauv’ Connard – qui sera alors entrecoupée de quelques vicieux « Benji ! ».

Ce soir, comme le dit Fetus, le client est roi – et comme nous sommes les clients dans la salle on va avoir le droit à une playlist aux petits oignons (que je vous ai mis juste en dessous). Un interlude musical (sic) avec un mix assez novateur entre de la musique d’ascenseur et de celle Mario permet aux musiciens de s’accorder (notamment à cause d’un tir bien placé d’une genre de boule de tee shirt qui atterrira sur la guitare de Fetus). Un de mes moments favoris reste la « Minute de Manard, mais les injonctions de « il vous a parlé ! » « il joue de la guitare sèche » … « A trois tout le monde chiale », les mouvements de bras synchronisés, et le jeu du poum poum tchack ne manquent pas de piment 🙂

Un concert du genre marrant et enthousiasmant, qui finira vers 22h50 sous les applaudissements. Un générique de fin clôture l’affaire en beauté. Un tour au stand de merch plus tard, me voilà l’heureuse propriétaire d’un tee shirt et d’un poster (fourni gratos pour chaque achat, ce que je trouve über classe, surtout pour le prix plus que raisonnable dudit tee shirt…).

Il y avait visiblement un/des pickpocket/s ce soir dans la salle, et environ 5 minutes après avoir acheté mon fameux tee shirt … me voilà dans la rue, avec un porte feuille et un porte monnaie en moins à mon actif. Le genre de trucs qui craint, et à en toucher deux mots au très sympathique sieur qui s’occupait de l’accueil à ce moment là, il y a eu de nombreuses victimes de vols ce soir.
Je vous épargne le reste de l’aventure qui s’est déroulée dans la soirée, mais on retiendra simplement que je n’avais pas vraiment planifié de finir ma soirée au commissariat, après avoir fait opposition sur ma carte bleue et pesté contre le Pôle Empire.

Protip au cas où : ayez en tête votre numéro de sécurité sociale (apprenez de mes erreurs, et évitez vous un aller-retour gratuit à votre case), si vous avez une photocopie de votre carte d’identité c’est cool si on vous l’a piqué, et le site prefecture.gouv.fr regorge d’informations utiles…

Une petite note d’énervement, qui me fait tapoter mon live report à 4h du matin, mais qui ne m’empêchera pas de dire que I like to Vomit Vomit, I like to Vomit Vomit … you like to Vomit !

(Les photos arrivent très vite demain, là la flemme est une réalité pour moi aussi).

Setlist :
1. Darryl Cowl Chamber
2. Mechanical Chihuahua
3. Les Bonnes Manières
4. Une Souris Verte
5. ?
6. Gremlins At The Gate
7. Je ne t’es jamait autans aimer
8. Boulangerie Pâtisserie
9. Super Sexe
10. Mountains Of Maths
11. Pauv’ Connard
12. Croûte de pus
13. Bouba
13. Panthère Rose
14. Chien Géant
15. Jack Chirac
16. La Flemme
17. Banana Split (reprise de Lio, avec Manard au chant … !)
18. Medley Jacou : Picsou, Ken le Survivant, Bioman, Bibifoc, Denver … en version Pierre Jacou
19. Welcome To The Jingle
20. Je possède un cousin
21. I like to Vomit
22. C’était pas mal là (ouais !), c’était mieux … Outro

Rappels : Quand j’étais petit, et bien évidemment … Je collectionne des canards vivants.

 

5 commentaires leave one →
  1. Ofboir permalink
    28 mars 2012 17:08

    Arf ! Merdouille pour la mésaventure de fin de soirée !
    Mais en tout cas le concert avait l’air de qualité, frais et subtil.

    • 28 mars 2012 18:20

      Bien comme merdouille hein ?
      (Mais le Pôle Empire n’a pas eu ma peau, et j’ai fait toutes les démarches qui vont bien pour pouvoir justifier de mon identité auprès des autorités …)
      Pour le concert, c’est en effet les qualificatifs appropriés, surtout subtil quand t’as un gus qui beugle « Uriiiiiiiiiiiine » « Excréééééément », et autres termes scientifiques 😀

  2. benjamingonin permalink
    28 mars 2012 20:08

    Joli report et super concert !
    C’était moi le client roi héhé 😀
    oui franchement abusé ces vols …

  3. benjamingonin permalink
    28 mars 2012 20:12

    Joli report et super concert oui !

  4. Benji permalink
    28 mars 2012 20:13

    Joli report et super concert !
    Oui c’était moi le client roi 😀
    et oui abusé franchement ces vols …

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