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Stupeur et tremblements | Méthaphysique des tubes – par Amélie Nothomb

21 mars 2010

Pourquoi traiter ces deux livres dans un seul et même article ? Le plaisir naissant de vous laisser en déterminer la raison au fil de l’article, je ne vous en dis pas plus pour le moment.

Quels sont leurs points communs? Tous deux sont écrit par Amélie Nothomb, tous deux traitent d’expériences au pays du soleil levant, tous deux visent à décrire un pays souvent méconnu, autant sous ses aspects négatifs que positifs (du point de vue de l’auteur évidemment).

Mais par lequel commencer ? Je vous suggère quand même de commencer par Stupeur et tremblements, car s’il est un peu « brutal » dans son interprétation, il reste plus conventionnel que le suivant.

Stupeur et tremblements

Amélie Nothomb (c’est elle la star du livre) vient de finir ses études en Belgique. Dotée d’un japonais à la hauteur pour y avoir vécu étant petite, celle-ci décide d’y tenter une expérience professionnelle.

Employée alors dans une grande entreprise nippone, la première tâche qu’il incombe à Mlle Nothomb de réaliser est une lettre à priori sans importance. La nouvelle employée ne s’imagine alors pas que l’énorme difficulté qui l’attend ne réside pas au niveau de l’écriture de la lettre. C’est ainsi que dès les premières lignes, le choc culturel de ce pays nous frappe de plein fouet ! Tâches idiotes, respect d’une hiérarchie si verticale, comportements racistes, etc. Autant de phénomènes que l’auteur ne comprend pas et qui la perdront progressivement. On y notera malgré tout quelques touches humoristiques, et sympathiques, où l’humanisme n’est pas toujours inexistant.

Le style d’A.N. sera qualifié de simpliste par certains : descriptions minimalistes (à la Xiao), enfantin parfois, A.N. n’en a pas moins obtenu le Grand Prix du roman de l’Académie Française. Pour ma part, A.N. me réconcilie avec la littérature « soutenue », et oui car A.N. nous offre une belle écriture sans en faire des tonnes et c’est agréable.

Son style, apprécié ou non, parvient efficacement à nous transmettre des messages forts. En effet, on comprend assez rapidement que cette société si belle et pure en apparences n’est pas moins sujette à la controverse. C’est donc avec habileté que l’auteur nous décortiquera leur notion du respect. En nous faisant comprendre que l’usage de la politesse, si chère à ce pays et pratiquée à outrance et engendre en réalité des comportements « borderline ». Extrême politesse envers la hiérarchie supérieure, mais comportement abominable envers les employés de rang inférieur. Consciencieux dans leur travail, mais prise d’initiative pratiquement inexistante. Licenciement proscrit, mais harcèlement moral toléré. Parce que les Japonais n’en restent pas moins des êtres humains ayant besoin d’équilibre, ils peuvent subir cette politesse convenue, mais compensent par un besoin d’infliger.

Ce livre a fait polémiquer certains fervents défenseurs du Japon et des Japonais, ceux-ci considérant qu’A.N. taillait en pièce une société sans ménagement. Je décide de vous proposer également un autre ouvrage dont l’action se déroule également au Japon… Car critique à son égard ou non A.N. semble bel et bien fascinée par cette culture Japonaise si présente dans ses livres.

Métaphysique des tubes

Amélie vient de naître sur le sol Japonais, « quel narcissisme » me direz vous, mais rassurez-vous je crois qu’A.N. tient probablement à nous décrire le Japon selon sa propre vision. La force de ce roman réside dans son ambigüité, A.N. nous compte une histoire un tantinet mystique dans laquelle le lecteur sera parfois perdu entre réalité et fiction.

Tout commence par la naissance de notre chère héroïne qui s’apparente comme elle le dit elle-même à « un tube » par lequel entrent et sortent les aliments que l’on veut bien lui donner. Cette première partie est délectable pour toute personne qui, comme moi, pense avec ironie qu’un bébé s’apparente plus à un parasite qu’a un être humain dans les premiers moments de sa vie.  Et pourtant un beau jour, par on ne sait trop quel miracle, ce bébé, d’une conscience qui s’avère divine, se met à interagir avec l’environnement extérieur. Il tentera en effet de dissimuler ses aptitudes extraordinaires, engendrant une cascade de situations comiques en tous genres, lesquelles, maitrisées à la perfection par A.N. raviront le lecteur. On y retrouvera notamment un côté « petit Nicolas » renchérissant l’humour du roman.

J’ai choisi ce deuxième livre à lire en complément du précédent, car dans celui-ci, l’écrivain met à l’honneur le raffinement que l’on semble en droit d’attendre de ce fascinant pays qu’est le Japon. Elle évoque notamment le Nô, une sorte de théâtre Japonais ancestral, que seul les initiés peuvent apprécier à sa juste valeur, tant il est complexe. Elle fera également référence à l’adoration qu’ont les Japonais pour les jeunes enfants (d’où le clin d’œil probable à la divinité de l’enfant ; principal sujet du roman). Et bien d’autres aspects encore comme leur fierté ou certains rites qui leur sont chers.

Vous l’aurez donc compris, Amélie Nothomb ne craint pas la polémique. Me faisant l’avocat de dieu, je vous propose donc ces deux livres traitants tous deux directement et indirectement de la culture japonaise. Ces deux livres aussi surprenants soit-ils ont pour vocation (à mon humble avis) de donner une vision réaliste de cette toute complexe culture japonaise. Quoi qu’il en soit, au-delà de la polémique qu’elle peut susciter, sa qualité d’écriture, son ironie planante, son humour, ne pourrons vous faire passer qu’un très agréable et trop court moment.

18 commentaires leave one →
  1. playne permalink
    21 mars 2010 09:37

    Trop court, trop court, je dirais qu’heureusement elle ne pond pas des bouquins trop longs…
    Je tiens à préciser avant tout que j’ai lu toutes les productions de la dame.

    Tu as choisi là les deux romans « phares » et c’est plus ou moins les deux seuls qui méritent d’être sauvés. Comme tu l’as si bien dit le seul intérêt de Stuper et Tremblements est de faire découvrir la face cachée du Japon, soit.
    Par contre, en dehors des dix premières pages de La Métaphysique des tubes, il n’y a absolument rien d’intéressant là dedans, si ce n’est les élucubrations pseudo philosophiques de l’auteur (Come on ! Se prendre pour Dieu, c’est tellement original …).

    Ce qui me dérange avec Nothomb, c’est pas tellement ses thèmes de livres (ultra récurrents soit dit en passant), mais c’est surtout l’absence totale de style. Un peu charrette quoi, la recherche de vocabulaire est là parfois (mais c’est pour perdre un éventuel lecteur bouseux) et surtout c’est pénible à lire. Il n’y a aucune fluidité dans ce qu’elle écrit, j’ai ressenti ça comme un énorme amas d’idées, ce qui devient pénible à lire si comme moi on aime les jolies phrases. Style enfantin, non, discutable, oui. (Où ça de l’humour ?)

    Après, comme tu l’as dit, polémique tout ça, enfin c’est surtout pour faire vendre…
    Personnellement je ne recommande la lecture de ses machins si vous avez une étude à faire sur le stress au travail au Japon, ou si êtes fans de Jane Austen et masochistes à vos heures perdues.

    • Iwayado permalink
      21 mars 2010 11:04

      Je serai moins critique que Lib envers AN: j’ai bien aimé hygiène de l’assassin, le premier que j’ai lu, et je l’avoue toute contrite, oui, j’ai ri en lisant Stupeur et Tremblement…

      On pourrait dire beaucoup sur le style : je ne sais pas s’il est inexistant, il serait plutôt minimaliste, mais c’est une forme de style comme un autre. Elle préfère le bon mot à la jolie phrase, c’est sûr, et souvent c’est une succession de petites phrases courtes, mais ça donne un aspect percutant à la narration.

      Je lui reproche, en revanche, d’être parfois trop longue dans les descriptions ou les monologues (l’hygiène de l’assassin serait encore mieux s’il était… plus court). Et si le choix des sujets est assez répétitif, il n’en demeure pas moins, je trouve, le plus souvent original, par rapport aux auteurs contemporains…

    • Benjamin permalink
      21 mars 2010 22:06

      Je suis franchement surpris par tes commentaires très durs à l’égard d’Amélie Nothomb.
      Tu dis que tu as lu l’ensemble de ses romans (je n’oserai pas parler de ses « oeuvres » avec toi 🙂 ) donc je ne comprends pas pourquoi tu n’as retenu que ceux là comme étant ses romans « phares », d’ailleurs « Métaphysique des tubes » n’est pas le meilleur, ni même le second à mon avis.

      Tout comme Iwayado, (merci pour ton soutien au passage) j’ai beaucoup aimé Hygiène de l’assassin car extrêmement drôle contrairement à ce que tu dis. J’ai encore plus aimé Acide Sulfurique certes naïf mais qui fait réfléchir sur les dérives de la télévision et de son pouvoir sur la population. Un autre pour la route, Attentat, un livre très cynique et très drôle ou les références artistiques abondent.

      Pour répondre à tes critiques (un peu abusives à mon sens, mais tous les goût sont dans la natures parait-il):

      Stupeur et tremblements
      Ce roman, a le mérite de montrer le Japon sous certains aspect dérangeants. C’est peut-être effectivement sont seul intérêt, mais tu espères quoi de plus ? C’est un livre qui fait 180 pages, tu ne voudrais tout même pas qu’elle nous fasse le Japon des années soixante à nos jours ? Certains on tenté le créneau et ils n’ont pas fait l’unanimité.

      Métaphysique des tubes
      Je voulais avant tout vous le proposer pour donner du crédit à l’auteur par rapport à sa critique sévère de Stupeur et tremblements. Suggérer au lecteur de lire aussi Métaphysique des tubes permettait de montrer qu’Amélie Nothomb ne veut pas faire du sensationnel pour du sensationnel (même si le sujet s’y prête bien) mais de montrer qu’elle veut nous décrire le Japon tel qu’il est réellement.
      Ensuite sur Métaphysique des tubes précisement, ce livre est enfantin, je maintiens (façon petit Nicolas). On ne peut pas dire qu’on n’en retirera rien pour autant. Ce livre est aussi très enrichissant sur certaines coutumes Japonaises, qui m’étaient alors méconnues.

      Amélie Nothomb pas drôle ?
      Drôle, évidemment, l’ironie est omniprésente dans Stupeur et tremblement,et je ne parle pas d’ Hygiène de l’assassin. Enfin, comparer un nouveau né à un tube car il n’est finalement qu’un convertisseur de nourriture pendant les 1er moments de sa vie, je trouve ça drôlissime. Dans Stupeur et tremblements, lorsqu’Amélie doit faire ses adieux aux membres de la société est parfaitement pathétique mais aussi et surtout très drôle.

      Enfin la polémique qu’il suscite. Beaucoup de livres ont engendré la polémique, Da Vinci Code par exemple, j’espère que tu t’es offusqué de ce livre qui fait polémique alors qu’il n’est finalement qu’à peine fondé. Ici A.N. à au moins le mérite de relater une vérité au moins partielle.

      A.N. en général
      je n’ai jamais dit qu’ A.N. était le maitre incontesté de la littérature francophone. Je trouve que son style est minimaliste, son écriture fait réfléchir, et qu’elle écrit plutôt bien, en somme, les ingrédients d’une lecture agréable. Je ne pense d’ailleurs pas faire d’articles sur d’autres des ses romans. Je vous propose ceux-ci car ils donnent un point de vue intéressant de la culture Japonaise.

      Enfin dire « la lecture de ses machins » ou encore « mais c’est pour perdre un éventuel lecteur bouseux » tu vas un peu loin. Ces propos me semblent hautains et déplacés, et par la même occasion, qu’ils discréditent ton argumentaire.

      • playne permalink
        21 mars 2010 22:26

        Enfin mon premier troll ? 🙂
        Blague à part, quand j’ai dit lecteur bouseux, c’était pas à prendre au sens littéral. Je me souviens d’une phrase qui m’avait particulièrement marquée, avec un mot qui semblait tellement plaqué et déplacé dans la phrase que ça en devenait pédant. Si mes souvenirs sont bons, c’est dans la métaphysique des tubes.
        C’est dommage de se prendre autant au sérieux quand c’est pas l’idée adoptée dans le livre, mais c’est un autre débat.
        A ce propos, si j’avais retenu les tubes, c’est justement parce que c’est quasiment le seul de ses bouquins dont je me souviens un tant soit peu, le reste ne m’a franchement pas marquée plus que ça.
        Je n’ai jamais dit qu’on apprenait rien à la lecture de ses bouquins, ne déforme pas trop mon propos non plus.
        Je dois faire partie des gens que son style enfantin et son humour laissent de marbre. Pourtant j’ai tout lu, j’avais justement apprécié la métaphysique des tubes pour les bribes japonaises qu’on peut en retirer (le passage sur le Nô est sympa), mais sinon, je persiste et signe…le style est épuisant à la longue. On a envie de tourner les pages pour arriver, enfin, à l’idée…et non, ça ne vient pas.

      • Benjamin permalink
        22 mars 2010 08:44

        « Enfin mon premier troll ? 🙂  »
        C’est exactement ce que je me suis dit 😉
        En fait je préfère largement ce commentaire au précédent trop brut et abrupte à mon goût.

        Si ça ne te dérange pas, je vais répondre à tes commentaires en les citant.

        Commentaire 1:
        « Par contre, en dehors des dix premières pages de La Métaphysique des tubes, il n’y a absolument rien d’intéressant là dedans »
        Commentaire 2:
        « Je n’ai jamais dit qu’on apprenait rien à la lecture de ses bouquins, ne déforme pas trop mon propos non plus. »
        « j’avais justement apprécié la métaphysique des tubes pour les bribes japonaises qu’on peut en retirer (le passage sur le Nô est sympa) »
        Hum, tu te contredit là non ? Le passage sur le Nô se situe largement au delà des 10 1ères pages mais bon, tu me diras, et peut-être à juste titre, que je ne dois pas tout prendre au 1er degré. 😉
        Je pense très sincèrement que tu t’es emportée dans ton 1er commentaire. Désolé, je cite et relève tes propos, comme si je te faisais à mon tour un procès. C’est ma méthode, un peu cartésienne.

        « Je me souviens d’une phrase qui m’avait particulièrement marquée, avec un mot qui semblait tellement plaqué et déplacé dans la phrase que ça en devenait pédant. Si mes souvenirs sont bons, c’est dans la métaphysique des tubes. »
        Là dessus nous sommes certainement en phase (enfin !). Encore une fois, Amélie Nothomb n’est pas la perfection loin de là. Effectivement, à plusieurs reprises je me suis trouvé en désaccord avec ses choix littéraires. Notamment, le fait de perdre un peu le lecteur entre réalité et fiction, comme c’est le cas dans Métaphysique des tubes.

         » C’est dommage de se prendre autant au sérieux quand c’est pas l’idée adoptée dans le livre, mais c’est un autre débat. »
        Après avoir lu un certain nombre de romans d’Amélie Nothomb, je crois que souvent au delà de l’histoire, A.N. tente de faire passer un message autrement plus sérieux et pessimiste. Mais la forme ne s’y prête pas forcément, cela je te l’accorde.

        Désolé si mes réponses paraissent virulente (je ne sais pas trop si c’est le cas en fait, mais ce n’est pas le but). Je souhaite simplement que nos lecteurs puissent se faire leur propre opinion et qu’ils ne se sentent pas rebutés avant même d’avoir tenté de lire ces deux livres, qui non exempts de défauts méritent d’êtres lus.

        Sans rancunes 🙂 , je suis quand même content de faire équipe avec toi dans ce blog. Et je pense de surcroit que tes articles sont très bien rédigés, ce qui n’est pas mon cas, (sortez les violons).

      • Lien Rag permalink*
        22 mars 2010 09:00

        @Playne : si tu n’aimes ni l’auteur ni ce qui en sort, pourquoi (et comment) tu as lu tous ses bouquins ? C’est une vrai question sincère, pas un troll.

  2. Iwayado permalink
    21 mars 2010 11:06

    Youps, je sais pas pourquoi j’ai dit Lib, je devrais dire Playne (mais ça je change pas ma critique positive de l’auteur, hein…)

  3. 22 mars 2010 09:46

    Moi j’aime bien Amélie Nothomb : c’est vrai que ses livres sont tellement courts qu’ils devraient parfois être publiés sous forme de recueils, mais c’est un détail. Je n’ai pas tout aimé (Les Catilinaires, par exemple), et j’en ai oublié beaucoup. Mais je garde un bon souvenir de Mercure, Antéchrista, Stupeur… J’aime bien son style, léger, plaisant, et plein d’auto-dérision, même si je trouve que parfois ça tourne un peu à vide.
    A propos de la vision du Japon, Benjamin, ce que tu dis n’est pas faux, bien sûr, mais ce que j’ai tiré de ces livres c’est surtout qu’Amélie nous raconte sa vie : elle est née au Japon, elle y est retournée pour travailler. Ce sont des expériences importantes de sa vie, et ça fait un bon matériau pour construire un roman : ses meilleurs sont justement ceux où elle se raconte. Cela dit, Ni d’Eve ni d’Adam ne m’a pas laissé un souvenir impérissable : c’est un des derniers je crois, et elle y raconte sa vie amoureuse au Japon, à la même époque que Stupeur… Je serai curieuse d’avoir ton avis, si tu l’as lu.

    • Benjamin permalink
      22 mars 2010 10:34

      Salut Syracuse Cat

      « J’aime bien son style, léger, plaisant, et plein d’auto-dérision, même si je trouve que parfois ça tourne un peu à vide. »
      Parfaitement d’accord en tous points. Je n’ai lu que 5 ou 6 livres d’A.N. mais j’y trouve une constante plus ou moins applicable à chaque fois. Chaque livre fait en effet preuve d’un bon démarrage, puis d’une phase à vide, et d’un regain d’intérêt à fin.

      « A propos de la vision du Japon, Benjamin, ce que tu dis n’est pas faux, bien sûr, mais ce que j’ai tiré de ces livres c’est surtout qu’Amélie nous raconte sa vie : elle est née au Japon, elle y est retournée pour travailler.  »
      Tout à fait, ici dans mon article, je fais la part belle à la description du Japon, car le sujet est traité de manière intéressante et atypique. Cependant, je ne me suis pas arrêté à ça sinon je n’aurais pas lu autant de Nothomb. J’aime beaucoup, la façon dont elle est capable de mettre en valeur quelqu’un ou quelque chose jugé plutôt sans intérêt par n’importe quel individu Lambda.

      « Cela dit, Ni d’Eve ni d’Adam ne m’a pas laissé un souvenir impérissable […] Je serai curieuse d’avoir ton avis, si tu l’as lu. »
      Non malheureusement je ne l’ai pas lu et je suis sur autre chose pour l’instant. Mais dès que j’en ai la possibilité je reviendrai bien vers toi pour en discuter. Qu’est-ce que tu n’as pas aimé ?

      • 22 mars 2010 10:50

        Je ne m’en souviens pas très bien, ce qui est plutôt mauvais signe en soi… Bizarrement, j’ai cru sentir moins Nothomb moins inspirée par ses propres histoires de cœur. Moins inspirante peut-être ? Les personnages sont moins marquants, et c’est en général ce qui fait la différence entre ses romans, selon moi.

  4. platypus permalink
    22 mars 2010 15:48

    Je suis d’accord avec ce qui a été dit : avec Amélie Nothomb, la coupe est Playne. (ok je sors)
    Pour ceux qui s’en souviennent elle avait donné une conférence à H4 il y a quelques années (ça nous rajeunit pas)… Ca sonnait creux. C’est chouette le Japon, mais un ptit essai sociologique ou un article dans la presse aurait ptet été suffisant non ? Bref. Ecrire ça peut toujours faire gagner des sous, et je pense pas qu’il faille aller chercher un motivation plus profonde chez elle depuis quelque temps…Mais qui ne ferait pas pareil à sa place ? Elle est à la mode, on s’en rappelera autant dans 100 ans que de Paul Bourget aujourd’hui mais c’est pas bien grave !

    • Iwayado permalink
      22 mars 2010 21:44

      Il y a eu une conf à H4 sur Amélie Nothomb?
      Et moi qui n’allait qu’à celles sur les invasions barbares, mythe ou réalité….

  5. 22 mars 2010 17:07

    J’avoue que sa prolixité me fascine… C’est une performance en soi (aucun jugement de valeur, ici, je constate, c’est tout). Elle essaie peut-être de gagner un pari ?

    • playne permalink
      22 mars 2010 18:58

      C’est une histoire de thunes !
      La pub, ça fait vendre des livres, des livres ça fait des droits d’auteurs, et des droits d’auteurs ça fait des chocapics…Bref.
      Ben, tu pourrais quand même me dire merci pour mon premier troll (qui a déclenché les « faites péter les comm' »).
      Le fait est que Nothomb, j’en ai playne les bottes et que je me ferais un plaisir de la découper page par page à la prochaine IRL si tu veux Benny ! 😀
      Une question comme ça, on a plusieurs juristes ici ?
      @lien Rag : si j’ai tout lu, c’est parce que je me suis retrouvée coincée une semaine en Bretagne dans un passé pas trop lointain, et il n’y avait pas de librairie à moins de 50 km (à vélo, faut pas pousser sur le mollet) et que j’avais fini ma provision de livres en une journée (à cause de la pluie). Et donc j’avais le choix entre me retaper L’heptaméron de Marguerite de N., la bibliothèque rose, ou l’autre N. – rétrospectivement, je sais pas si j’ai bien fait.

      • Benjamin permalink
        22 mars 2010 20:43

        Yo Playne ! (j’essai de faire Djeun’s mais j’ai du mal à te suivre, je dois devenir vieux et ventripotent)

        J’espère être présent à la prochaine IRL mais faudra faire vite (en théorie j’en ai plus pour longtemps sur le sol Français, dans 6-8 semaines environ je vous dis adieux). Donc en supposant que j’y sois, je me ferai effectivement un plaisir de tailler tes arguments de jeune effrontée en pièces. Nous serons les Zemmour et Leconte de la soirée. 😉

        Au sujet, de ton escapade en Bretagne, j’imagine que tes parents t’avaient envoyée en vacances chez papi et mamie faire des devoirs d’été « Passport ». Et que donc tu as focalisé ta haine sur la pauvre Amélie Nothomb la nouvelle businesswoman qui a réussi à obtenir quand même le Grand Prix du roman de l’Académie française ainsi que 6 autres prix… Quelle imposture ! 😀

        Et heu… ha oui, merci pour le buzz ?!

  6. Iwayado permalink
    22 mars 2010 21:42

    « Nous serons les Zemmour et Leconte de la soirée. 😉 »

    J’espère être là aussi… avec des pop corn, pour profiter du spectacle^^

    • playne permalink
      22 mars 2010 23:03

      Rhô l’autre qui se la ramène…
      En plus non, mes parents sont des être civilisés.
      Je me suis retrouvée là bas quand même tu me diras, mais ce n’était pas de la faute de mes géniteurs. C’est passablement une longue histoire, et je ne vais pas étaler ça comme de la confiture ici…
      Je t’attends au tournant pour mon article de tout à l’heure le vieux !

      @Iwayado : et tu encaisses les paris, c’est ça ? 🙂

      • Iwayado permalink
        23 mars 2010 18:34

        Je n’y avais pas pensé, mais bonne idée… Ou bien avantager discrétos Benjamin, parce que je te rappelle qu’on a une affaire de vendetta non réglée…

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