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6 bonnes raisons de revendre la série ‘Twilight’

5 janvier 2010

La mode, depuis un ou deux ans, c’est de revendre les cadeaux que vous avez eus à Noël – toute la stratégie marketing des sites marchands est pensée dans cette optique ce mois-ci. J’ai même reçu, de la part du site où je sévis, une enveloppe Colissimo pour me faciliter la vie lors de mon prochain achat. En gros, ne vous dites pas que les gens qui vous aiment ont passé des heures à vous choisir un cadeau : non, non, si ledit cadeau ne vous plaît pas, débarrassez-vous-en !

Je ne suis pas là pour discuter la moralité de la chose… Je viens de mettre en vente une dizaine de bouquins, mais pour prendre le contre-pied de ce mercantilisme des sentiments, ce sont des livres que j’ai depuis des lustres, et que j’ai, pour la plupart, achetés moi-même. Ils prennent la poussière sur les rayonnages, je ne les relirai jamais… Vous aurez compris que ça, c’est dans le tas… Mais aussi, des bouquins que j’ai achetés par curiosité, parce qu’un effet de mode s’y était attaché – type la saga Twilight, de Stephenie Meyer. Car oui, je l’avoue, je les achetés. Les quatre. Et je les revends. Les quatre.

Si vous êtes un(e) inconditionnel(le) de Twilight, si la vue de Robert Pattinson vous fait flageoler les gambettes, si votre but dans la vie, c’est d’épouser un vampire, si vous pensez que Bella Swan est un modèle à suivre, si vous avez pleuré comme une madeleine sur les pages usées de vos exemplaires de la série… peut-être vaudrait-il mieux passer votre chemin.

Si vous en avez ras-le-bol du battage médiatique autour de ces ados improbables, si vous trouvez que les qualités de jeu de Robert Pattinson et de Kristen Stewart sont aussi pathétiques que l’intrigue qui les met en scène, si vous préférez largement regarder la série True Blood où au moins, y’a de l’hémoglobine pour de vrai et où les vampires ne sont pas des enfants de chœur… cliquez !

Raison n°1

C’est mal écrit. Oui, c’est peut-être snob comme argument, mais c’est comme ça – c’est écrit avec les pieds, et encore, ça n’est pas très gentil pour nos amis les pieds qui, au fond, nous rendent bien des services. C’est mal écrit parce que ça reprend tous les clichés possibles et imaginables du roman à l’eau de rose pour ado pré-pubère en mal de sensations. Et quand je dis en manque de sensations, je veux dire en chaleur. La préface du premier bouquin, par exemple :

« I’d never given much thought to how I would die (…) but even if I had, I would not have imagined it like this. (…) Surely it was a good way to die, in the place of someone else, someone I loved. Noble, even. That ought to count for something. »

La mort, l’amour, mourir pour quelqu’un qu’on aime… Aimer est plus fort que d’être aimé, tout ça tout ça. Une demi-page, et tous ces clichés du roman à l’eau de rose sont là. Et après, si on se demande pourquoi les filles, même au XXIe siècle, n’ont toujours pas compris que le Prince Charmant, ça n’existe pas, que les hommes sont tous aussi imparfaits que les femmes, et que chacun doit aimer l’autre tel qu’il est et non tel qu’il devrait être… Mais je m’égare, ceci est un autre point.

Pour en revenir au style d’écriture – si tant est qu’on puisse qualifier cette mélasse de style, Meyer commet ce qui est, à mes yeux, le péché mortel de tout auteur : tout, tout, tout et encore tout est dit, expliqué, analysé, retourné et digéré par notre charmante narratrice qu’est Bella Swan. Meyer prend son lecteur par la main, et jamais ne le lâche : tout est pré-mâché, aucune confiance n’est accordée au lecteur qui pourrait éventuellement avoir une certaine liberté d’interprétation. Preuve n°1, l’extrait suivant, où deux raisons à l’attitude du garçon sont données.

« I stared at the deep-voiced boy, taken aback, but he was looking away towards the dark forest behind us. He’d said that the Cullens didn’t come here, but his tone implied something more – that they weren’t allowed; they were prohibited.  His manner left a strange impression on me, and I tried to ignore it without success. »

(et puis franchement, la gamine a 17 ans… vous parliez comme ça, vous, à 17 ans ??)

D’aucuns me diront que ce sont des livres pas sérieux, destinés à un public adolescent. Je m’insurge, que diable !! D’une part, ces livres se prennent tellement au sérieux que ça en devient ridicule. Et parce qu’ils sont destinés à un jeune public, on ne devrait pas avoir un certain niveau d’exigence à leur égard ? Au contraire !

Ce qui m’amène à la raison n°2 :

Il faut arrêter de prendre les ados pour des cons. Vraiment. Parce qu’à force, ils vont finir par le devenir.

Je vous laisse réfléchir à la profondeur réflexive de cette constatation pour passer à la raison n°3 :

Ah, Twilight, cette grande épopée opposant des forces puissantes, vampires contre loup-garous, avec au milieu de ces monstres, une innocente jeune fille folle amoureuse d’un vampire… Courtisée par un loup-garou… Que de promesses de grandes aventures, de combats sans pitié ! Sauf que… il ne se passe rien. Nada. Zilch. Oui, bon, ok, une petite confrontation par-ci par-là… Si on regarde de près, finalement, on se rend compte qu’il se passe UN gros truc par bouquin. Le dernier livre fait 750 pages. Il se passe quelque chose dans 100 pages, pour être généreuse. Je vous laisse faire le ratio parce que moi, les maths, c’est comme Stephenie Meyer, l’écriture… Oui, le compte est bon, ça fait une bonne dose d’ennui pour pas beaucoup d’excitation. Le reste, ce sont les tergiversations de Bella, qui, dans le genre adolescente torturée, est un modèle du genre, je lui accorde au moins ça. On nous fait croire que c’est un livre d’aventures avec des VAMPIRES (et on ne s’ennuie pas en présence de vampires normalement, right ?), mais en fait, Twilight, c’est Judy Blum au pays des buveurs de sang. (Non, j’aime pas Judy Blum non plus – si vous voulez des bons bouquins pour ados, je vous suggère la série des Adrian Mole, au moins, là, on se marre). Le pire, c’est le dernier, je crois, Breaking Dawn. 750 pages de « on se tape dessus ou pas », pour finir par se tomber dans les bras, et tout le monde est heureux. Je me demande encore comment j’ai pu le finir sans le balancer par la fenêtre avant – peut-être parce que j’étais coincée à bord d’un Eurostar (non, pas en panne celui-là) et que je n’avais rien d’autre à faire.

Sans transition, j’ai la flemme, raison n°4 :

Tout le monde est MAG-NI-FIQUE. Superbe, splendide, GORGEOUS. Ah, elle a trouvé l’astuce, Stephenie Meyer : les vampires sont des êtres surnaturels, donc leur beauté l’est aussi. De quoi faire de Edward Cullen le héros romantique le plus cliché parfait qu’il soit. Sa beauté est inhumaine, nous dit Bella – ça tombe bien, c’est un vampire… Il n’y a que Bella qui, nous dit l’auteur, n’est pas particulièrement belle. Elle est maladroite aussi – il fallait bien lui trouver un défaut, et elle ne pouvait pas être égoïste, ou vaniteuse, ou bien encore idiote, bien sûr. Et le plus beau garçon du lycée tombe éperdument amoureux d’une fille aussi ordinaire que maladroite ? On voudra peut-être nous faire croire par là qu’il n’y a que la personnalité qui compte, j’imagine (et cela n’a pas empêché les producteurs du film de choisir une jolie jeune fille pour incarner Bella…). Mais c’est juste pas crédible (oui bon, ok, c’est une histoire de vampires, pourquoi ça devrait être crédible… Je n’ai pas de soucis avec le côté surnaturel de la chose, mais bon, il faudrait quand même que les réactions des personnages soient en accord avec la nature humaine, quoi. Sauf que ce sont des vampires ? Oui, bon, pas tous.)

Et si encore Edward tombait amoureux de Bella parce qu’il était attiré par sa merveilleuse personnalité… mais ce n’est pas le cas. Il est fou d’elle parce qu’il aime la renifler. Oui, oui. Elle sent tellement bon (enfin, aux narines d’un vampire, hein, ça reste subjectif) qu’il a envie de la bouffer sur place. Comprenez, de se la faire. Sans le pouvoir. Et donc…

Raison n°5

A bas le puritanisme mormon castrateur.

Il est vrai que la plupart des romans pour adolescents ont du mal à gérer la question du sexe et des amours juvéniles. Pour preuve, la série Harry Potter, qui est très faible dans ce domaine lorsque l’on arrive à la fin de la série. Écrire des scènes d’amour pour des jeunes sans être trop trash ni trop niais, c’est très, très difficile, je le reconnais. Mais là, on frise le ridicule.

Donc, pour justifier l’improbable (Edward et Bella s’aiment d’un amour platonique, à 17 ans, avec les hormones en ébullition… on y croit tous), Meyer a trouvé le truc : en couchant avec Bella, Edward risque de ne plus pouvoir se contrôler, et de la tuer au passage. Tu parles d’une petite mort… Ils finissent par succomber à leurs pulsions… mais une fois mariés, bingo ! Comme ça, on est en règles, pas de sexe avant le mariage ! C’est bien, ça satisfera tous les parents inquiets des lectures de leurs enfants. Moi, je préfère Adrian Mole, ses érections matinales et ses fantasmes sur les seins de Pandora Braithwaite, il ne m’en est que plus sympathique. Ben oui, après ça, toutes les fans d’Edward Cullen vont croire que les garçons sont tous comme lui… Dieu merci, ils ne le sont pas…

Enfin, nous arrivons à la raison n°6 – j’avais prévu d’en donner 10, parce que c’est symbolique, 10, c’est rond, c’est complet… mais il n’y en aura que 6. Ce qui n’est pas si mal, finalement, 666, le chiffre du Mal, tout ça…

Bella.

Bella, à elle toute seule, fournit des milieux d’arguments contre cette saga. Bella est une martyre, une sainte, qui passe son temps à se sacrifier pour les autres – qui sont, en grande majorité, des hommes. Ça commence bien : elle accepte d’aller vivre à Seattle, où il pleut 364 jours par an (alors qu’à l’origine, elle vit au Texas) avec un père qu’elle ne connaît pas, pour laisser sa mère vivre le grand amour avec son nouvel amant. Une fois débarquée chez le paternel, qui fait la cuisine, le ménage, la vaisselle, la lessive, en bonne petite femme au foyer ? Bella, bien sûr. Puis elle rencontre Edward, et là, elle n’existe plus en tant qu’individu. Sa vie, c’est Edward. Son souffle, c’est Edward. Elle pourrait mourir pour lui, elle s’efface complètement, le personnage en finit même par ne plus exister.

« It was amazing how instantaneously the choking fear vanished, amazing how suddenly the feeling of security washed over me – even before I was off the street  as soon as I heard his voice. »

Indépendance ? Pfff. Liberté de pensée, d’esprit ? Vous rigolez. Intégrité de la personne. Cette blague. Pour aimer un homme, il faut oublier qui l’on est. Des années de lutte féministe parties en fumée. Et des milliers de jeunes filles lisent ça, s’identifient à ça, prennent ça pour argent comptant. Même la Comtesse de Ségur était moins grave que ça. Qu’on n’aime ou pas Harry Potter, Hermione Granger est une adolescente indépendante, douée et sûre d’elle, qui n’a pas besoin de co-dépendance pour vivre. A partir du moment où elle rencontre Edward, Bella devient une serpillère.

Tout cela ne m’a pas empêché de lire les quatre bouquins (ça va, malgré leur épaisseur, ils sont si mal écrits qu’ils se lisent très, très vite). C’est ce que je ne suis pas sûre de comprendre : c’est mauvais, je le sais, et pourtant, je n’ai pas pu les lâcher. Au moins, ça m’a permis d’en faire une critique éclairée – je sais de quoi je vous parle, je vous jure, je me suis tapé les quatre ! Peut-être Stephenie Meyer fait-elle appel à une partie de nous, enfouie très très profondément, que nous ne voulons pas accepter, mais qui est bien là : cette petite fille qui continue, malgré tout, de rêver au Prince Charmant, même si elle a compris depuis longtemps qu’il n’existait pas.

Je vais aller lire un Adrian Mole pour me rappeler ce qu’est un adolescent, un vrai, et vivement que mes Twilight se vendent et me rapportent un peu d’argent, ce sera toujours ça de pris !

Pour finir, je vous invite à lire cet excellent article que j’ai trouvé dans The Guardian – my point exactly!!

21 commentaires leave one →
  1. Lien Rag permalink*
    5 janvier 2010 10:10

    C’est vrai que dans le 4, quand ils couchent enfin, il lui défonce le bassin avec sa force surnaturelle, elle devient paraplégique, et comme elle a des hémorragies et il est obligé de la vampiriser pour la sauver ? (un vampire paraplégique, la loose ^^)

    Et sinon just for fun 🙂

    • Lib permalink
      5 janvier 2010 10:17

      Le pire, c’est que… oui. Enfin c’est plus compliqué, il doit la vampiriser parce qu’elle est enceinte et que l’accouchement va la tuer, sinon. Un monstre de sacrifice, cette Bella : pour son père, pour son mec, pour son têtard mi-humain mi-vampire…
      Sex is sinful, young ladies :p

      Le truc chouette, c’est que j’ai mis ma tétralogie en vente hier sur Pricemachinchose, et ça y est, c’est vendu !

    • playne permalink
      5 janvier 2010 17:36

  2. stef808 permalink
    5 janvier 2010 11:20

    Faut vraiment que je me mette à Pricemachinchose… j’ai qques perles aussi ^^ (eh ! oh ! ça remonte à ma jeunesse >.<)

  3. Will permalink
    5 janvier 2010 13:58

    J’ai été persuadé (malgré une certaine résistance…) à en lire le premier… Depuis il est d’autant plus facile de refuser les trois qui restent 😉

    Ton article est impressionnant, honnêtement j’aurais pas trouvé autant à dire, j’ai tout simplement pas trouvé intérêt dans ces bouquins. Il est vrai que ça se lit vite, j’ai lu Twilight en 5 heures, cinq heures perdues peut-être mais au moins je peux trouver le moral high-ground quand on n’aime pas mes « appréciations » qui étaient auparavant basées sur les quelques pages que j’avais vues et sur les recommandations sur la quatrième qui ne me donnaient déjà pas envie… « light airy prose », pah.

    (Et voilà, enfin je commente le blog, je sais j’ai mis du temps et tout…)

    • Lib permalink
      5 janvier 2010 14:06

      Ravie de te voir ici, Will !! A quand un premier article… ;o)

      Je suis d’accord avec toi, quitte à critiquer un auteur, un film… c’est mieux d’en avoir fait l’expérience, au moins tu sais de quoi tu parles et tu peux construire une argumentation qui tient debout !

  4. Will permalink
    5 janvier 2010 15:55

    Alors un premier article, on verra ça… Je m’engage, si je ne respecte pas mes promesses t’es autorisée à venir me chasser jusqu’à ce que j’écrive un bout de texte… 😉 Bon je peux dire que c’est une résolution pour le nouvel an, comme ça j’en cherche plus… pour une fois que j’en fasse une !

    Ca ne sera quand même pas avant la fin de mes partiels, peut-être que je trouverais sur quoi écrire pendant notre semaine de rattrapage. 😉

  5. Ofboir permalink
    5 janvier 2010 16:53

    Ahah chouette article ! Il y avait un peu trop d’encensement par ici, une bonne petite descente en règle ça fait du bien pour commencer cette année du vice !

  6. Makuchu permalink
    5 janvier 2010 18:29

    J’ai passé (perdu) 1h à feuilleter le 2e bouquin pour voir à quoi ça ressemblait … au moins ça aide a dormir, faut voir le positif !

  7. Syracuse Cat permalink
    6 janvier 2010 19:06

    Ben moi, comme toi, j’ai lu les quatre, et une chouette critique sur Vulpes Libris (qui en compte plusieurs, me semble-t-il), ou alors c’était un lien ? Bref, la lectrice soupçonnait l’éditeur d’avoir mis de la drogue dans le papier. Clever girl.
    Franchement, le premier passe bien. Le film aussi. Mon père a emmené ma petite sœur et il n’a pas trouvé ça nul. C’est dire. C’est la suite qui pose problème. Mais je ne vais pas m’étendre sur la question, tu as tout dit.

    Je tiens juste à dire que moi j’ai trouvé ça drôle. Je veux dire, Edward le vampire trop beau, trop classe, le fantasme ultime des midinettes (et de leur mère apparemment, non mais quel désastre), c’est juste un gamin de 17 qui n’a rien compris à la vie. Il est ridicule. J’aime mieux Jacob, tant qu’à faire.
    Mais l’honnêteté me pousse à établir une comparaison avec l’un des livres que j’ai le plus lu quand j’avais 12-14 ans, Les trois mousquetaires : j’étais folle amoureuse d’Athos. Et je trouvais que les trois autres avaient aussi pas mal la classe. Des hommes, des vrais. Et j’ai relu ce monument l’année dernière… Je me suis marrée du début à la fin : c’est complètement incohérent, et c’est pas toujours bien écrit, mais surtout les héros ont entre 18 et 23 ans, et il ne sont pas beaucoup plus futés que ceux qui ont cet âge là aujourd’hui. J’ose donc espérer que les toutes jeunes filles qui ont lu Twilight ne sont pas désespérément perdue pour la cause. En revanche, pour les filles de plus de 18 ans qui prennent encore ça au sérieux, là il y a du souci à se faire.

    • Lib permalink
      6 janvier 2010 20:35

      Elle était bien cette critique sur Vulpes Libris, j’ai pas mal d’arguments en commun avec, d’ailleurs.

      En parlant de VL, faut y aller demain, il y aura une critique de votre humble serviteur(e ?).

  8. Makuchu permalink
    6 janvier 2010 19:46

    Et l’apologie sous-jacente de l’abstinence avant le mariage m’horripile un peu quand même …

    • Lib permalink
      6 janvier 2010 20:09

      Oui moi aussi. Tu crois que je suis perdue à jamais ? (chrétiennement parlant, ça, c’est sûr, mais bon, c’est pas comme si ça m’empêchait de dormir…)

      • playne permalink
        7 janvier 2010 12:22

        Et trouver que l’acteur qui fait Jacob est quand même pas vilain quand il a les cheveux longs, c’est mal ?
        (Sachant qu’il a 17 ans, soit l’âge de mon frangin, je trouve que c’est un bon point pour la damnation éternelle)
        Ceci dit, je les avais empruntés à Lib les bouquins, et je les ai tous lus, mais surtout pour savoir si ils allaient ENFIN coucher ensemble ( ou si ils allaient imploser de désir).

    • playne permalink
      14 janvier 2010 14:35

      • Syracuse Cat permalink
        15 janvier 2010 00:53

        « Got to spoof that », oh yeah, they had to. C’est bien fait, en plus.

  9. 1 avril 2010 10:28

    Oh la Judy Blume (avec un e) c’est tout de même l’opposée de Stephenie Meyer. Ok ses romans ne sont pas poilants mais ils parlent aux adolescents et adolescentes avec des vrais mots! Pas d’abstinence débile parce que Dieu le veut… ses bouquins sont souvent censurés d’ailleurs. Pour toujours qui parle de 2 étudiants de 18 ans qui décident de faire l’amour est un des bouquins les plus censurés dans les bibliothèques aux USA. Je suis d’accord avec toi sur la merde monumentale qu’est twilight. C’est tellement mal écrit que j’ai même pas eu le courage de finir le premier tome d’ailleurs, mais la comparer à Judy Blume c’est un peu du « non sense » tout de même!

    • Lib permalink
      1 avril 2010 11:49

      Ma critique portait spécifiquement sur le fait qu’à mon humble avis, les romans de Judy Blume portent beaucoup sur les tergiversations un peu gnan gnan d’ados pas intéressants. Je n’ai pas lu ça depuis une dizaine d’années, mais je m’en rappelle très bien un où une gamine doit porter un corset, et ça la gonfle, et c’était très chiant. C’est en cela que je trouve que ça se rapproche de Twilight, à mon avis. (D’ailleurs, JB apparaît dans ma raison n°3 et non dans ma raison n°5, qui porte sur l’abstinence à la con ^^)

      Et c’est mal écrit, désolée. Même à 15 ans, ça m’a frappée.

      « ils parlent aux adolescents et adolescentes avec des vrais mots! »

      Dans ce cas-là, moi, je préfère lire un manuel sur la sexualité, au moins c’est clair et précis, et on ne s’encombre pas avec des personnages neuneus et gnangnans, ce qui est le souvenir que j’ai de Judy Blume.

      L’abstinence, c’est un autre débat, et c’est très spécifique à Twilight, qui est écrit par une mormone, quand même.

      En tout cas, merci d’être passée, d’avoir lu un (ou plusieurs, j’espère !!) articles, d’avoir commenté, et au plaisir de te revoir en nos contrées !

  10. Taburana permalink
    2 janvier 2011 18:14

    Quel superbe article… Comme cette chère Bella, j’en ai les larmes aux yeux ! Tu as raison à 106%, même si la meilleure des raisons, c’est encore la première.
    Je te félicite (Quoi ? je t’admire !) pour avoir lu les quatre, en entier. Personnellement, je n’y suis pas arrivé.

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